Un premier bilan de la cigarette électronique fait par des experts

A l'occasion du premier congrès scientifique dédié à la cigarette électronique, voici un premier bilan

     Il a été prouvé mainte et mainte fois que la cigarette électronique est nettement moins nocive que la cigarette (malgré ce que se bornent à croire les politiciens français). La Rochelle accueille le premier congrès scientifique dédié à la cigarette électronique. Des experts de quatorze nationalités ont été réunis dans l'objectif de faire le point sur les dernières données concernant la vape (jeune effrontée et grande oubliée du fameux mois sans tabac). Pourtant pleinement recommandée dans le cadre du sevrage tabagique britannique, elle n'est encore que timidement abordée en France.

     Le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue aux hôpitaux universitaires Pitié Salpêtrière-Charles Foix, explique "Avec ce congrès, l'idée est de répondre aux questions des décideurs politiques et du grand public sur ce produit qui n'existait que de façon très embryonnaire il y a cinq ans, et qui évolue à un rythme effréné" (dans un but purement indicatif, la cigarette électronique existe depuis environ 25 ans au Japon, il n'y donc que dans l'esprit des corporatistes et politiciens français que la vape fut récemment un embryon.)

Pour en revenir à ce congrès, il y a au programme des deux journées : la composition des liquides et des émissions de vapeur, le lien entre vape et initiation au tabac chez les jeunes, les effets biologiques...

Les connaissances concernant l'efficacité de ce dispositif pour arrêter de fumer s'accumulent. Selon une étude de l'agence Santé Publique France, le nombre de vapoteurs fumant aussi la cigarette classique est passé de 82% à 71% entre 2014 et 2015. Une autre étude publiée en Juin dernier dans la revue Addiction a démontrée que 7,5 millions d'européens utilisent actuellement la cigarette électronique. Parmi eux, 35% ont arrêtés de fumer et 32% ont considérablement réduit leur consommation

(Source : Le Figaro)